J'en profite pour parler du don d'organes

Publié le par Emilie


Le 22 juin se déroule la 8ème journée nationale de reflexion sur le don d'organes et la greffe.
Cette Journée a pour principal objectif d’inciter chaque Français à prendre une décision sur le don de ses organes et à partager son choix avec ses proches.
Elle vise à informer chaque Français des enjeux du don d’organes, des démarches à accomplir pour être donneur ou pour refuser le don. Elle permet également de répondre aux questions.
La connaissance du choix de chacun au sein de chaque famille favorise la diminution des refus de prélèvement. Aujourd’hui, près d’un prélèvement possible sur trois est refusé. Dans 6 cas sur 10, le refus émane de la famille. Il s’agit souvent d’un refus par précaution : la famille s’abstient d’autoriser le prélèvement car elle ne connaît pas la décision du défunt.
En 2007, l’opposition au prélèvement a écarté 28 % des défunts qui pouvaient être prélevés. Ce chiffre oscillait depuis plusieurs années autour de 30 %. Il était de 32 % en 2006. Cet écart de quatre points entre 2006 et 2007 encourage à intensifier l’effort de sensibilisation de la population.

Vous trouverez les réponses à vos questions sur le site de l'agence de la biomédecine http://www.dondorganes.fr/
L'agence de la biomédecine est un établissement public national qui dépend du ministère de la Santé. Elle a été créée par la loi de bioéthique d’août 2004.
En matière de prélèvement et de greffe d’organes, l’Agence gère la liste nationale des malades en attente de greffe, coordonne les prélèvements d’organes, ainsi que la répartition et l’attribution des greffons, garantit que les organes prélevés sont attribués aux malades en attente de greffe dans le respect des critères médicaux et des principes de justice et elle assure l’évaluation des activités médicales.
L’Agence de la biomédecine est aussi chargée de développer l’information sur le don, le prélèvement et la greffe d’organes, de tissus et de cellules.

Le principe du consentement présumé au don d’organes a été légiféré dès les années soixante-dix. Il signifie que toute personne est considérée comme consentante au don d‘éléments de son corps en vue de greffe si elle n’a pas manifesté d’opposition de son vivant.
Il existe deux moyens légaux d’exprimer son opposition : l’inscription au registre national des refus et/ou la communication de sa décision à ses proches afin qu’ils puissent en témoigner.
La carte de donneur est un outil utile mais sans valeur légale.

Si vous souhaitez faire ce don parlez-en à vos proches pour que dans le doute il ne refuesnt pas !

Plusieurs dons peuvent être faits du vivant, le sang, la tête du fémur au cours d'une opération orthopédique, les veines saphènes et les cellules sanguines jeunes, le don de moelle osseuse (à ne pas confondre avec la moelle épinière) peut être à l'initiative d'un membre de la famille ou non.
On peut greffer les reins mais entre parents du premier degré seulement, des fragments osseux peuvent également être greffés. 

Publié dans Vrac

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M
<br /> Oui , je cherche...des infos pour ton p'tit jeu....<br /> Je vais publier le cocotier de ff...tu vas être scotchée...<br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> promène-toi bien alors <br /> j'attends de voir le tien, au feutre, au crayon de couleurs, aquarelles ? je m'impatiente ...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> T'as vu , j'ai aussi un article sur le don d'organe....?<br /> <br /> <br />
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E
<br /> oui j'avais vu , c'est renversant tout ça !!!<br /> Mais dis donc tu remontes loin là <br /> grosses bises Mél<br /> <br /> <br />
A
Oui oui oui! j'en ai parlé à mes proches, prenez tous mes organes!<br /> Le don de sang et en particuier de plaquettes est très important dans le cas des cancers où les défenses étant moindres, il faut complèter par les éléments sanguins des autres.
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